Pour finir mes trois mois au Népal : Trek du circuit des Annapurnas ! De Besi Sahar jusqu’à Muktinat, de 760 m à 5416 m (au maximum) à Thorong la pass ! 12 jours de marche ! Et si je devais comparer mon premier trek, Annapurnas Base Cam,p à celui-ci, niveau difficulté, je dirais que c’était 100 fois plus dur…Une douleur à l’épaule m’a rendu la tâche plus ardu, et aussi ce trek est plus long et nous fait aller plus haut.

Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore

A gauche ou à droite ? Non tout droit ! Je n’ai pas eu envie d’écouter l’un ou l’autre de ces petits personnages sur chacune de mes épaules. (Merci Kronk pour cette image) Je l’ai ai laissé débattre de mon état physique pendant que j’avançais. Le compromis de ce trek était là ! Il fallait encore et toujours que je trouve mon équilibre. L’équilibre entre ma douleur et mon envie de monter à 5416 m ; et ainsi réussir un vrai défi personnel. C’est deux petits personnages étaient la raison et la non raison de mon état physique. Mon esprit n’a pas voulu les écouter. Ce qui s’est passé chaque soir c’est que tu te dis que t’as réussi cette journée, alors pourquoi tu ne pourrais pas faire celle du lendemain. Ton corps lui sonne l’alerte en te donnant une douleur plus forte chaque jour. Mon corps et mon esprit ont finit par crier victoire en cœur ! Je suis arrivée en haut !

Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore

En plus de ces deux personnages imaginaires il y a aussi eu ces personnages réels qui ont formé le groupe de trekkeurs ! Cette dynamique de groupe qui m’a presque empêcher d’avancer au début a finit par complètement me porter jusqu’au bout ! Le début de ce trek était aussi la fin d’une expérience en solitaire entre la ferme et une semaine à Kathmandu. Le fait de me retrouver en groupe à demander à mon esprit un effort de réadaptation. Comme je ne suis pas complètement sauvage, j’ai finit par faire confiance à ce groupe et les laisser me permettre d’avancer. J’ai clairement fait les deux dernières journées de ce trek pour mon ami venu me voir au Népal, plus que pour moi, et tant mieux. Peut-être que sans toi Fabien je ne serais pas arrivé en haut. En tous cas j’en ai encore des émotions en l’écrivant, ce trek a été dur mais je n’ai pas peur d’écrire que je suis complètement fier de moi. Il est difficile d’en dire plus : C’était surement la plus belle façon de finir ce long séjour au Népal.

Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore

Ce n’est pas toujours parfait ; je galère, j’ai des frayeurs et parfois même je me casse la gueule (au sens propre et figuré…). Mais j’essais et je vais continuer d’essayer, dans ce projet voyage pour l’instant. Cela me permet d’être en vie et de me surtout me sentir vivante dans cette vie.

« Vous n’êtes jamais trop vieux pour définir un autre but ou rêver un nouveau rêve » C.S Lewis

Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore

Je vous écris d’Australie, autant vous dire que la différence est … prononcée : Chaleur, plage et tout ce qui fait un pays occidental. Mais la bouffe par contre … je ne suis pas prête de manger du comté. J’ai pourtant cru ne pas y arriver sur cette immense île. Le numéro de passeport sur mon visa n’est pas bon, ils ont failli me laisser au Népal ! Le grand défi est maintenant de travailler dans un pays étranger parlant une langue différente. Même si je vais prendre le premier travail que je vais trouver, je vais tout de même essayer de penser à mes autres rêves qui commencent à pousser la porte de la case réalisation, dans mon esprit. Il va encore être question d’équilibre.

Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Equilibre encore et encore
Retour à l'accueil